Dans quelle structure ?

Ses missions :

Audit et analyse : Évaluer les pratiques actuelles de l’entreprise en matière de développement durable, en réalisant des diagnostics sociaux, environnementaux et économiques.

Définition de stratégies RSE : Élaborer une stratégie globale de RSE adaptée aux spécificités de l’entreprise, en prenant en compte des enjeux environnementaux (réduction des émissions de CO2, gestion des déchets), sociaux (bien-être des salariés, inclusion) et économiques (durabilité financière).

Mise en place de projets RSE : Proposer et coordonner des actions concrètes, telles que des initiatives en matière d’économie d’énergie, de recyclage, ou des programmes d’inclusion sociale.

Communication interne et externe : Sensibiliser les salariés et les parties prenantes externes à la politique RSE de l’entreprise, et assurer la transparence des actions via des rapports RSE, certifications et labels.

Veille réglementaire et innovation : Se tenir informé des évolutions légales en matière de développement durable et proposer des solutions innovantes pour répondre aux nouvelles exigences.

Quelles formations ?

Pour devenir comptable, le salarié doit détenir au minimum un niveau BTS Comptabilité et gestion, et dans l’idéal un niveau BAC+ 3 en comptabilité et gestion : Le DCG.

• Diplôme de Comptabilité et Gestion.

• Master en développement durable ou Master RSE :
• Des certifications spécifiques en reporting RSE, ISO 26000 ou autres normes internationales peuvent également être un plus pour accéder à ce poste.
• Master en sciences de l’environnement, droit de l’environnement ou sciences sociales avec une orientation vers la RSE.
• Écoles de commerce avec une spécialisation en RSE ou développement durable.

Ses compétences :

• Analyse stratégique : Capacité à comprendre les enjeux globaux et sectoriels en matière de développement durable et à les traduire en actions concrètes pour l’entreprise.
• Gestion de projet : Compétence dans la planification, la mise en œuvre et l’évaluation de projets liés à la RSE.
• Connaissance des réglementations environnementales et sociales : Maitrise des lois et normes en matière de RSE, ainsi que des méthodes de reporting (ex. : Global Reporting Initiative).
• Capacité de communication : Savoir communiquer efficacement avec des publics variés, du personnel aux dirigeants, ainsi qu’avec des acteurs externes comme des ONG, des médias ou des investisseurs.

Ses qualités :

• Esprit d’analyse : Capacité à analyser les problématiques sociétales et environnementales complexes pour proposer des solutions adaptées.
• Sens de l’éthique : Engagement personnel fort envers les valeurs de durabilité, d’éthique et de responsabilité sociale.
• Pédagogie : Savoir vulgariser des concepts techniques et sensibiliser les équipes aux enjeux RSE.
• Leadership : Être force de proposition et inspirer le changement au sein de l’entreprise.
• Adaptabilité : Capacité à réagir face à des enjeux multiples et à adapter les stratégies RSE en fonction des changements économiques et législatifs.

Les perspectives d’évolution :

Le conseiller RSE peut évoluer vers des postes à plus haute responsabilité, tels que :

Directeur du développement durable : Supervisant l’ensemble de la stratégie RSE de l’entreprise.

Responsable des affaires publiques : Gérant les relations entre l’entreprise et les pouvoirs publics, notamment en matière de réglementation RSE.

Consultant RSE indépendant : Conseillant plusieurs entreprises sur leurs stratégies de durabilité.

Spécialiste des relations avec les parties prenantes : Gérant les interactions entre l’entreprise et les communautés locales, les ONG, ou d’autres acteurs sociaux.

Salaire :

En début de carrière, un conseiller RSE peut espérer gagner entre 30 000 et 40 000 euros brut par an. Avec de l’expérience, le salaire peut grimper entre 45 000 et 65 000 euros brut par an. Dans les grandes entreprises ou en tant que directeur RSE, les salaires peuvent dépasser 80 000 euros brut par an.