Réussir l’UE 5 : Economie contemporaine

Méthodologie UE 5 – DCG

L’UE 5 « Économie » du DCG porte sur l’analyse des grandes problématiques économiques, et la compréhension des mécanismes qui régissent les économies contemporaines. Elle permet aux étudiants d’acquérir les bases en théorie économique, tout en développant leur capacité à analyser des situations économiques réelles et à comprendre le rôle des acteurs économiques et de l’État. Une matière bien distincte qu’il faut maîtriser, même pour sa propre culture !

La Méthodologie de la première partie en 5 Étapes Clés

Pour t’aider à réussir cette matière, voici une méthode simple mais efficace en 5 étapes.

Comprendre, ne pas juste mémoriser

Le management, ce n’est pas juste apprendre des définitions par cœur. C’est surtout comprendre comment les théories s’appliquent dans le monde réel. Alors, quand vous lisez un concept, pense à un exemple concret : une entreprise que tu connais, une situation vécue, ou même un film qui vous parle d’organisation (Le Diable s’habille en Prada).

Astuce : Après chaque cours, prenez 5 minutes pour résumer avec vos mots ce que vous avez appris. Ça aide à mieux retenir !

Faites des liens entre les concepts

Les théories du management peuvent paraître nombreuses, mais elles sont toutes liées. Le leadership, la motivation, la prise de décision.. Tout ça, est connecté ! Par exemple, un bon manager doit savoir motiver son équipe pour prendre de meilleures décisions.

Exercice pratique : Faites des schémas ou des cartes mentales pour voir les liens entre les notions. C’est visuel, rapide à faire, et ça reste en tête.

Travaillez avec des cas concrets

Les questions de l’examen ne sont jamais purement théoriques. On va vous demander d’appliquer les concepts à des situations réelles. Donc, dès que vous pouvez entraînez-vous avec des études de cas. Comment une entreprise X pourrait-elle améliorer son management ? Pourquoi une autre a échoué ?

Conseil : Lisez des articles d’actualité sur les entreprises ou regarde des vidéos sur le management en action (TED talks, podcasts, etc.). Ça donne des exemples concrets à ressortir à l’examen.

Maîtrisez le vocabulaire du management

Dans cette matière, le vocabulaire est important. Leadership, culture d’entreprise, gouvernance, etc. Ces termes reviennent tout le temps. Mais attention, ce n’est pas juste savoir les définir, il faut surtout savoir les utiliser à bon escient.

Solution : Faites-vous une liste des mots-clés et crée des exemples concrets où vous pourrez les utiliser. Ça vous servira pour les questions d’analyse à l’examen.

Rédigez des réponses structurées

À l’examen, c’est la structure de votre réponse qui compte presque autant que le fond. Le correcteur doit comprendre facilement votre raisonnement. Utilisez toujours une méthode claire : introduction, explication des concepts, exemple concret, et conclusion.

Le petit plus : Entraînez-vous à rédiger des réponses courtes et percutantes. Ne tournez pas autour du pot et restez complet.

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La Méthodologie de la problématique : l’introduction

Ah la question problématisée ! La bête noire de beaucoup d’étudiants. Pourtant cette écriture n’est pas si difficile que cela à structurer quand on a la bonne méthode. Si vous respectez à la lettre les étapes clés ci-dessous (et que vous vous entrainez) , vous réussirez à coup sûr votre épreuve. Vous trouverez également après la partie méthodologique, un exemple concret de dissertation sur une problématique déjà tombée. L’introduction est l’étape la plus importante de votre rendu. En effet, c’est en la lisant que le correcteur va tout de suite voir si vous avez compris le sujet ou non. Si l’introduction est claire, et que le plan est séparé de manière lisible le correcteur survolera le développement pour arriver à la conclusion. Il ne faut pas perdre de vue le fait que les correcteurs voient passer de multiples copies, et qu’ils seront ravis de croiser le chemin d’un rendu clair et compris.

L’accroche : Une contextualisation

Une contextualisation du sujet : le candidat peut montrer le lien entre l’analyse du dossier documentaire de la première partie, le sujet traité et les enjeux actuels de celui-ci. Toute accroche ou toute contextualisation cohérente sera acceptée

Définitions des termes

On passe alors à la définitions des termes de la question.

Annonce du plan

Nous annonçons alors le plan : 2 grandes parties (plus simple que trois parties) dans lesquelles on va ajouter deux sous parties et une minimum un argument. Vous me suivez ? Dans la première phrase on annonce le 1.1 et le 1.2, dans la deuxième phrase on annonce le 2.1 et 2.2.

Par exemple : Nous nous attacherons dans une première partie à mettre en avant l’élément […]. Puis, nous essaierons de mettre en avant l’intérêt […].

Conseil : Réalisez un plan simple Oui/Non – Pour/Contre – Possible/Pas possible – afin de trouver des idées évidentes plus facilement et à les structurer rapidement.

Les indispensables

Des connecteurs logiques viendront lier vos différentes étapes clés tout le long de votre introduction. Peu ou PAS de fautes d’orthographes.

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Le développement de la dissertation

Le développement doit respecter l’annonce du plan. Vous devez mettre en évidence les titres des grandes parties, pas les titres des sous parties et des arguments. Cependant, ils doivent être facilement repérables, grâce à une structure claire sur la copie. Deux sauts de lignes entre la première partie et la deuxième, un saut de ligne entre chaque sous partie.

Les grandes parties

Idéalement au nombre de deux, les grandes parties représentent les idées principales qui vont être mises en avant. Si vous partez sur un développement divisé en pour et contre, le pour est une grande partie et le contre et l’autre grande partie.

Les sous parties

Les sous parties, préférablement au nombre de deux par parties sont les arguments lié à la grande partie correspondante. Par exemple, si on fait une grande partie « Pour » on va donner deux arguments qui justifient le « pour ». Ensuite, on donnera deux sous parties qui justifient le « Contre ».

Les arguments

On vient de le dire, chaque sous parties est un exemple justifiant la grande partie. Et on va venir agrémenter ces passages de un à deux arguments concrets pour chacun d’entre eux.

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La conclusion

La conclusion est un résumé de votre développement. L’idéal, est de terminer votre conclusion par une ouverture : une question pertinente sur l’avenir. Ainsi, la conclusion termine par une accroche, comme l’introduction, et votre dissertation devient une réflexion intéressante pour l’examinateur.

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Exemple concret 1 d’un sujet

Sujet 1 :

L’État peut-il efficacement lutter contre les déséquilibres sociaux aujourd’hui ?

Introduction

L’accroche : L’État joue traditionnellement un rôle clé dans la régulation des déséquilibres sociaux, notamment en agissant comme un garant de la justice sociale et de la protection des plus vulnérables. Les déséquilibres sociaux se manifestent par des inégalités en matière de revenus, d’accès à l’emploi, à l’éducation, ou encore à la santé. Aujourd’hui, ces déséquilibres sont amplifiés par des facteurs tels que la mondialisation, la crise climatique, ou encore les nouvelles formes de travail. La lutte contre ces déséquilibres constitue un enjeu majeur, à la fois sur le plan économique et social.

Définir chaque terme du sujet : Le terme « État » renvoie ici à l’ensemble des institutions publiques ayant le pouvoir d’intervenir dans les affaires économiques et sociales. Par « déséquilibres sociaux », il faut entendre les écarts de bien-être et de conditions de vie entre différentes catégories de la population. L’adverbe « aujourd’hui » souligne la contemporanéité du débat, tandis que « efficacement » interroge la capacité réelle de l’État à atteindre ses objectifs dans un contexte de contraintes budgétaires et de pressions économiques globales.

L’annonce du plan :Nous verrons que, d’une part, l’État dispose de nombreux moyens pour lutter contre ces déséquilibres sociaux, notamment par des politiques de redistribution des revenus (I-A). Mais d’autre part, cette intervention est souvent limitée par des contraintes budgétaires croissantes qui restreignent son efficacité (II-A).

Partie 1 :L’État dispose de nombreux moyens pour lutter contre les déséquilibres sociaux

Sous partie 1.1: 1.1. Les politiques de redistribution des revenus

L’État utilise principalement les outils fiscaux et les transferts sociaux pour réduire les inégalités économiques. La fiscalité progressive permet de redistribuer une partie des richesses produites vers les plus modestes, via des aides sociales telles que les allocations familiales, les aides au logement ou encore le revenu de solidarité active (RSA). Ces mécanismes visent à atténuer les écarts de revenu et à favoriser l’inclusion des individus dans la société.

Argument 1.1.1 :Ces politiques de redistribution permettent de garantir un niveau minimum de ressources aux populations les plus fragiles, contribuant ainsi à réduire la pauvreté et les inégalités.

Sous partie  1.2: 1.2. Les services publics et les politiques d’accès universel

En offrant des services publics gratuits ou subventionnés (éducation, santé, transport), l’État favorise l’égalité des chances et l’accès aux biens essentiels pour tous, indépendamment des revenus. Par exemple, l’école publique joue un rôle fondamental dans la réduction des inégalités sociales en offrant à chaque enfant la possibilité d’accéder à un enseignement de qualité, quel que soit son milieu d’origine.

Argument 1.2.1 :Argument : En garantissant un accès universel aux services essentiels, l’État permet de limiter les fractures sociales et d’améliorer la cohésion sociale.

Partie 2 : Mais cette intervention n’est pas toujours efficace, car contrainte

Sous partie  2.1 Les limites budgétaires et la dette publique

L’efficacité de l’intervention de l’État est limitée par ses contraintes budgétaires. La hausse de la dette publique, accentuée par les crises économiques successives, restreint la capacité des gouvernements à financer des politiques sociales ambitieuses. De plus, l’impératif de respecter les règles budgétaires européennes, comme les critères de Maastricht, impose aux États de limiter leurs dépenses sociales, malgré des besoins croissants

Argument 1 :Argument : Les contraintes budgétaires forcent souvent l’État à réduire la portée de ses politiques sociales, diminuant ainsi leur efficacité dans la lutte contre les déséquilibres sociaux.

Sous partie 2.2. L’impact des transformations économiques et de la mondialisation

La mondialisation et les mutations technologiques remettent en cause la capacité de l’État à lutter efficacement contre certains déséquilibres sociaux, notamment ceux liés au marché du travail. La délocalisation des emplois, la précarisation de l’emploi liée à l’économie numérique, et les inégalités croissantes entre travailleurs qualifiés et non qualifiés posent de nouveaux défis à l’État.

Argument 2.2.1 : Argument : Les interventions étatiques peinent à réguler ces nouveaux phénomènes, rendant les politiques sociales moins efficaces face à des transformations économiques profondes et rapides.

Conclusion

En conclusion, l’État dispose de nombreux outils pour lutter contre les déséquilibres sociaux, notamment à travers la redistribution des revenus et la fourniture de services publics universels. Cependant, son intervention reste contrainte par des facteurs économiques, budgétaires et structurels qui limitent parfois son efficacité. Pour répondre aux enjeux contemporains, l’État devra repenser ses modes d’intervention tout en tenant compte des nouvelles dynamiques économiques et sociales.

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